On nous demande souvent « Pourquoi le Pôle a-t-il ciblé une multiplication par cinq des investissements, et non par dix ou par quinze? » Les données relatives aux investissements dans la nature sont relativement rares (l’une des nombreuses lacunes en matière de données que le Pôle espère contribuer à combler), mais des études mondiales récentes suggèrent que le déficit global d’investissement dans la nature pour atteindre les objectifs de développement durable et les objectifs des Nations unies en matière de nature est d’environ 750 milliards de dollars US par an jusqu’en 2030. Pour atteindre les objectifs du Canada, il faudrait, selon les estimations, 15 à 20 milliards de dollars supplémentaires par an, soit cinq fois les dépenses actuelles estimées provenant essentiellement de sources publiques et philanthropiques. En multipliant par cinq l’investissement actuel, le Canada serait mieux à même d’enrayer et d’inverser la perte de biodiversité, tout en contribuant de manière significative à la réconciliation, à la résilience climatique et au bien-être des communautés.