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Foire aux questions

En tant qu’espace de solutions de The Natural Step Canada en partenariat avec l’Institut pour l’IntelliProspérité (SPI), le Pôle peut bénéficier de l’expertise et de l’expérience d’une série d’autres plateformes multipartites réussies telles que le Pacte canadien sur les plastiques, Energy Futures Lab, Circular Economy Leadership Canada, le PLACE Centre et l’Alliance agroalimentaire canadienne carboneutre (CANZA). En opérant à proximité de SPI, un groupe de réflexion politique et un réseau de recherche ayant une expérience significative dans l’étude du paysage financier de la conservation au Canada, le Pôle est bien placé pour accéder aux recherches et analyses politiques les plus récentes et les plus pertinentes, et les experts de SPI participeront activement aux activités du Pôle.

De nombreux organismes travaillent à la protection, la conservation et la restauration des terres et des eaux dans tout le pays. La plupart d’entre eux travaillent directement sur le terrain, au sein des communautés et avec elles, afin de protéger des espèces et des habitats particuliers ou de gérer durablement les fonctions naturelles.  Le Pôle existe pour aider ces organismes à renforcer leurs capacités en matière de financement de la conservation, à atteindre de nouveaux publics avec leurs projets et à dialoguer avec d’autres organismes pour relever des défis communs. Il s’agit également d’une plateforme sur laquelle les investisseurs du secteur privé et les autres investisseurs qui ne connaissent pas encore l’investissement dans la nature peuvent en apprendre davantage sur la manière dont ils peuvent s’engager le plus efficacement possible.

Il existe de nombreux exemples d’instruments de financement de la conservation utilisés avec succès aux États-Unis, en Europe, en Australie et ailleurs dans le monde. Toutefois, ces régions ont des normes juridiques et des considérations de propriété privée et publique différentes de celles du Canada. Par conséquent, nous avons besoin d’approches propres au Canada pour mettre en œuvre les nombreux instruments financiers prometteurs en matière de conservation. Pour un examen détaillé des considérations spécifiques au Canada, nous vous invitons à lire le court article intitulé « What makes Canada unique when it comes to Investing in Nature » (En quoi le Canada est-il unique lorsqu’il s’agit d’investir dans la nature) sur notre page Ressources internes.

De même, il existe des collaborations en matière de financement de la conservation à l’extérieur du Canada qui permettent d’acquérir des connaissances et d’établir des relations qui favorisent l’augmentation des investissements dans la nature. Le Conservation Finance Network et la Conservation Finance Alliance, basés aux États-Unis, en sont deux exemples. Le premier se concentre sur le contexte américain et travaille directement avec des praticiens dans un environnement réglementaire différent. La Conservation Finance Alliance cible principalement les pays du Sud, où, là encore, des considérations différentes sont au premier plan.

Le Pôle d’investissement dans la nature s’intéresse à tous les paysages auxquels les instruments de financement de la conservation peuvent s’appliquer. Le champ d’application semble vaste, mais l’accent est mis sur les défis et les obstacles à l’investissement, qui sont spécifiques et ciblés. Le Pôle n’est pas destiné à opérer au niveau du projet, mais plutôt à être le tissu conjonctif qui cherche à faire avancer les objectifs partagés entre les participants.

Pour en savoir plus, voir « What makes a nature project investible? » (Pourquoi investir dans un projet pour la nature?) sur la page Ressources internes.

Un particulier ou une organisation peut participer au Pôle de différentes façons, notamment en recevant des informations sur les activités et les événements du Pôle, en accédant aux dernières informations sur le financement de la conservation au Canada, et en participant à des réunions et à des groupes de travail afin de trouver des solutions pour relever les défis qui se présentent. Les partenaires du Pôle sont invités à proposer des sujets de présentation ou à organiser des webinaires, à contribuer aux discussions politiques, à enrichir la carte du financement de la conservation et la bibliothèque de ressources, à rechercher des occasions de collaboration avec d’autres partenaires, à cerner les défis à relever par une action collective par l’intermédiaire du Pôle, et à définir les priorités d’un programme de financement de la conservation au Canada.

Contactez-nous pour découvrir comment le Pôle peut vous aider et comment vous pouvez aider les autres!

On nous demande souvent « Pourquoi le Pôle a-t-il ciblé une multiplication par cinq des investissements, et non par dix ou par quinze? » Les données relatives aux investissements dans la nature sont relativement rares (l’une des nombreuses lacunes en matière de données que le Pôle espère contribuer à combler), mais des études mondiales récentes suggèrent que le déficit global d’investissement dans la nature pour atteindre les objectifs de développement durable et les objectifs des Nations unies en matière de nature est d’environ 750 milliards de dollars US par an jusqu’en 2030. Pour atteindre les objectifs du Canada, il faudrait, selon les estimations, 15 à 20 milliards de dollars supplémentaires par an, soit cinq fois les dépenses actuelles estimées provenant essentiellement de sources publiques et philanthropiques. En multipliant par cinq l’investissement actuel, le Canada serait mieux à même d’enrayer et d’inverser la perte de biodiversité, tout en contribuant de manière significative à la réconciliation, à la résilience climatique et au bien-être des communautés.

Il est important que les promoteurs de projets soient attentifs à ces préoccupations et recherchent des investisseurs et des participants qui comprennent l’importance des bénéfices écologiques autant que des bénéfices financiers. Les instruments de financement de la conservation ne s’appliquent pas dans toutes les circonstances et l’objectif n’est pas de réorienter les flux de donateurs existants. En effet, en déterminant les possibilités d’attirer de nouveaux investisseurs pour des projets générateurs de revenus, les fonds traditionnels des donateurs peuvent être libérés pour des projets non générateurs de revenus.

Pour augmenter de manière significative des investissements dans la nature nécessite, tout le monde doit monter au créneau. Les acteurs privés ont accès aux capitaux, mais surtout, l’exclusion du secteur privé ignore le potentiel de réduction des facteurs de perte (perte d’habitat, changement d’utilisation des terres, expansion agricole, pratiques non durables d’utilisation des terres) tout en réduisant simultanément le déficit de financement. Les entreprises ont tout intérêt à préserver les ressources dont elles peuvent dépendre. Elles reconnaissent de plus en plus le bien-fondé de l’investissement dans la nature, grâce à de nouvelles obligations de divulgation et à des efforts visant à attirer l’attention sur les risques liés au désintérêt pour la nature.

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